Auvergne-Rhône-Alpes : une région d'élevage avec une forte part en bio

La région Auvergne-Rhône-Alpes se classe 4ème en nombre de vaches allaitantes bio, 3ème en nombre de poulets de chairs bio et 4ème en nombre de porcs bio.  L’activité brebis viande bio est bien représentée dans le sud de la région, avec plus de 49 321 bêtes (2ème région).

Avec une part de marché de 4 à 6 % suivant les produits (2022, Agence Bio), le marché de la viande issue de l'agriculture biologique reste une niche. Depusi 2020, les ventes de viande bio sont en baisse. Les achats des ménages en viande bio ont diminué de 13% en 2022 par rapport à 2021.

Cluster Bio - Filières viandes bio

Selon le type de viande, entre 12 % à 36% des consommateurs réguliers de produits bio achètent de la viande bio selon le baromètre de l’Agence Bio (2022)

Ce sont les consommateurs de produits bio les plus anciens qui consomment le plus de viande bio, la viande n’étant pas le premier produit ciblé pour ceux qui sont venus au bio depuis moins d'un an. 

Selon l'Agence bio (2022), la viande bio représente 8,3 % des produits bio achetés par les ménages, avec plus de 1153 M€ de chiffre d'affaire.  Les viandes bio restent aujourd’hui majoritairement achetées en grandes surfaces ( 57%) puis en magasin spécialisé (18%),  et en moindre mesure en en direct à la ferme (15%) ou chez des artisans bouchers (9%). Le steak haché est le produit de viande bovine le plus consommé.

 

Des filières bio dynamiques qui se structurent

La région Auvergne-Rhône-Alpes compte une trentaine d’abattoirs certifiés bio.

Les boucheries traditionnelles sont encore peu présentes en bio mais il en existe une certain nombre en région. Les salaisonniers bio s'approvisionnent peu à peu en région avec une offre en porc bio qui augmente progressivement. Les magasins bio développent également des rayons traditionnels bio qui permettent de développer les ventes.

La filière volaille, quant à elle, est très structurée voire intégrée. 5 abattoirs de tailles différentes sont dénombrés. De plus, 5 grossistes ou coopératives assurent la commercialisation des volailles entières et/ou découpées. Les pintade, dindes etc.. sont principalement commercialisées en circuits courts.*

De manière générale, on observe des déséquilibres matières sur les viandes, avec des parties difficiles à valoriser (ex  : filets vs cuisses sur la volaille). Les consommateurs tendent à consommer des viandes faciles et rapides à cuisiner, plutôt que  les « viandes à bouillir » nécessitant plus de préparation.  Certaines parties sont déclassées et vendues en conventionnel par un manque de demande.

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Bastien BOISSONNIER

Chargé de projets filières bio
bboissonnier@cluster-bio.com / +33 (0)6 01 30 70 18