Voici une synthèse de cette matinée de travail avec des pistes d’action :

Les freins identifiés à l’approvisionnement bio local * ?


Quels sont les besoins prioritaires des magasins au niveau local ?

L’après-midi, les magasins ont rencontré une trentaine de fournisseurs locaux pour développer leurs approvisionnements. Les besoins prioritaires concernent les fruits et légumes, bruts mais aussi sous forme transformée. Ils recherchent également des produits d’épicerie (huile, farine), des céréales en vrac, des produits laitiers (fromage, yaourt de brebis), du vin, des produits traiteurs.

Nous nous réjouissons des retombées opérationnelles de ces rencontres où les produits sont rapidement proposés à la vente dans les magasins « je devrais rentrer au moins 5 ou 6 nouveaux fournisseurs », Catherine Renaud de La ferme d'Emile (69).

Le format développé gagne en notoriété année après année « Ne changez rien, c'était très bien, beaucoup plus de producteurs / transformateurs qu'il y a 1 an 1/2 (encore plus nombreux la prochaine fois!) », Catherine Renaud de La ferme d'Emile.

Coté fournisseur : quels freins aux circuits de proximité ?

Une réflexion a aussi été engagée coté fournisseurs sur les difficultés à la vente en circuits de proximités. Voici une synthèse des résultats avec des pistes d’actions :

Les freins identifiés à l’approvisionnement bio local - Coté producteurs - transformateurs

Nous constatons que certains freins sont communs à la filière comme celui de la logistique.

Les attentes prioritaires lors de ces journées coté fournisseur sont commerciales : développer les débouchés, connaitre les processus de référencement, se faire connaitre …

Toutefois certains producteurs qui disposent d’une offre limitée en produits viennent sonder l’éthique et l’envie des distributeurs de travailler en local. C’est donc au tour des magasins de séduire les producteurs et le rapport de force s’inverse. On retrouve parmi ceux-ci des producteurs en conversion qui recherchent des débouchés pour un nouveau verger de pêche (8T).

Quelques retours des fournisseurs :

« Ne changez rien! Si ça devient trop formel on perdrait le charme et la convivialité, la dimension humaine du cluster», Nelly Bluteau de Mon bébé Bio et Moi

« Plus d'acheteurs, mais très difficile ! »,
Domaine des coteaux d'or, Alexandre Chavanne

Des pistes d’amélioration ?

Pour s’assurer de la disponibilité des magasins bio, nous avons déjà planifié la date pour l’année prochaine : RDV le lundi 3 février 2020.

Par ailleurs, nous identifierons plus clairement chaque participant : producteur, transformateur et distributeur.

D’ici là, n’hésitez pas à nous contacter pour vous accompagner sur l’approvisionnement local de votre magasin bio.